L’addiction au sexe, souvent considérée comme étant un trouble de sexualité masculine, peut aussi parfois concerner les femmes. De l’hypersexualité à l’addiction au sexe, il est parfois difficile pour certains hommes de faire la différence. Si l’hypersexualité se reconnait par le trop plein de libido, l’addiction au sexe a aussi ce caractère. Comment soigner son addiction au sexe ? Voici mes conseils de coach et sexothérapeute.
Addiction au sexe et hypersexualité, quelles différences ?
L’Hyper-libido ou hypersexualité est loin de ce qu’on appelle addiction sexuelle ou hypersexualité pathologique. Bien que ces notions ou situations soient à peu près pareille, il y a une grande différence. Une personne peut dans certains cas avoir une libido qui dépasse le niveau « normal », c’est ce qu’on appelle « hyper-libido ou hypersexualité ».
Ces personnes ont un gros appétit sexuel, des envies fréquentes et parfois même des envies intenses. Cependant, pour les personnes ayant ce trait de caractère, les envies et les besoins sexuels peuvent être plus ou moins « maîtrisés ». La vie sexuelle de ces personnes est riche et intense, parce que leur libido et leur appétit sexuel sont très élevés. Malgré leur envie, pourtant, le sexe ne constitue pas pour eux une dépendance ou une « drogue ».
Pour les « sex addicts » par contre, leur envie et leur désir intense deviennent à la limite une dépendance qu’ils doivent assouvir. Ce trouble de sexualité peut concerner les hommes, on parle dans ce cas de satyriasis. Dans le cas d’une femme, on parle de nymphomanie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypersexualit%C3%A9
Comment détecter ce trouble ?
L’addiction sexuelle, ou hypersexualité pathologique, résulte parfois d’une situation qui a été le déclencheur. Aussi, la première question que j’aimerais vous poser, c’est : « depuis quand pensez-vous avoir une addiction sexuelle ? »
Il faut savoir qu’un libido élevé ou est supérieur à la normale, ne constitue pas un problème en soi ni un trouble. Mais lorsque le sexe devient une dépendance, et que vous en souffrez, là on parle d’addiction.
Parmi les hommes que j’ai accompagné, par exemple, certains se sentaient frustrés ou malheureux quand ils n’avaient pas leur dose de sexe quotidien. Le sexe est ainsi devenu une véritable obsession pour eux que c’est devenu compliqué. Certains ressentaient le besoin de se masturber tout le temps, et même dans leur bureau pour assouvir ce besoin. Pour d’autres, c’était les clubs échangistes qui apparaissaient comme solution.
Comment faire face à cette addiction au sexe ?
Si vous pensez être un « sex addict », comment est-ce que cette addiction se manifeste chez vous ? Qu’est ce qui se passe quand vous n’avez pas de sexe ou que vous ne pouvez pas assouvir cette addiction ? Parce que pour les sex addicts, l’addiction est un besoin compulsif que l’on peut attribuer à un manque de maitrise de son énergie sexuel.
Avec les hommes que j’accompagne, le travail se focalise sur l’énergie sexuelle. L’idée est d’aider les hommes à canaliser et transmuter leur énergie sexuelle. Savoir canaliser et transmuter cette énergie permet aux hommes de se sentir bien, serein et de savoir bien utiliser cette énergie sexuelle. Parce que l’énergie sexuelle est une bonne énergie et elle est très saine. Ce qui fait défaut, faute d’éducation sexuelle par exemple, c’est la capacité à la canaliser ou à la transmuter pour la maitriser.
Dans le programme « PULSE », je propose aux hommes d’apprendre à utiliser cette énergie sexuelle pour la mettre à leur service. Parce qu’il faut savoir que le sexe est un stimulant, mais comme tout stimulant, quand on est dans l’excès ça engendre des choses négatives et des conséquences négatives.
